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"Alvaro ne fait ni du théâtre, ni de la littérature, ni du cinéma, ni de la musique, ni de l’art plastique : il fait tout simplement de l’Alvaro. Ceci est valable aussi pour son approche à la principale matière première avec laquelle il travaille : la langue. Sa préférée est sans doute la française parce qu’il s’y sent résolument étranger. Et il aime cette étrangeté à laquelle il tient à donner sa voix, à donner voix. Il aime aussi le “je” avec lequel il joue constamment comme on peut le voir par exemple à travers la dédicace qu’il se fait à lui-même de la pièce “Manuel” : “à moi même, car l'unique fois qu'on a parlé de mon talent on a enlevé le ta, on a seulement dit lent.” ([[Teresa Albuquerque]]) - ver [[AGZ e o Sushi|texto completo]]
 
"Alvaro ne fait ni du théâtre, ni de la littérature, ni du cinéma, ni de la musique, ni de l’art plastique : il fait tout simplement de l’Alvaro. Ceci est valable aussi pour son approche à la principale matière première avec laquelle il travaille : la langue. Sa préférée est sans doute la française parce qu’il s’y sent résolument étranger. Et il aime cette étrangeté à laquelle il tient à donner sa voix, à donner voix. Il aime aussi le “je” avec lequel il joue constamment comme on peut le voir par exemple à travers la dédicace qu’il se fait à lui-même de la pièce “Manuel” : “à moi même, car l'unique fois qu'on a parlé de mon talent on a enlevé le ta, on a seulement dit lent.” ([[Teresa Albuquerque]]) - ver [[AGZ e o Sushi|texto completo]]
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Un superlatif est assuré à cette mise en scène : C’est l’« Othello » le plus étrange que l’on aura jamais vu à Zurich. Et il faut bien qu’il en soit ainsi lorsqu’un homme de théâtre et de cinéma venant d’Uruguay (langue du pays : espagnol), vivant à Lisbonne (langue du pays : portugais), ayant étudié le violon à Cologne et la philosophie à Paris et écrivant des pièces en français réalise un classique anglais pour une salle suisse. Alvaro García de Zúñiga n’a pas simplement monté l’intemporel avec des moyens actuels. Mais il a écrit une pièce nouvelle autour du vieux Shakespeare : « RadiOtello » - une passe en pic pour la troupe internationale et amateur d’expériences de la scène Zurichoise. (Alexandra Kedves)
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Revisão das 11h35min de 18 de Maio de 2008

sobre Alvaro García de Zúñiga....

ver também :

AGZ visto por si próprio

e visto por...:


Falta-me ouvi-lo em curva sobre o seu violino, mas o que dele já vi, em teatro e em cinema, devolveu-me a sua imagem ao espelho envolta numa aura de bizarria, que só um singular talento pode sustentar. Ao ver o excelente documentário que acaba de realizar sobre a Sala das Batalhas do Palácio Fronteira, percebi que a consistência dos seus saberes e da sua sensibilidade, sem trair o fraseado lúdico que tão bem cultiva, são dominantes do seu retrato. Terno, bonito, raro. - (Maria João Seixas) ver texto completo


"Alvaro de Zúñiga est musicien. Ou il l'a été à l'origine, avant de transférer la partition dans la parole. Il a étudié le violon avec Sergio Prieto et Norbert Brainin. À présent il a abandonné les cordes et son archet frotte sur les paroles. Et sur les langues, sur les possibilités des diverses langues. Car il y a plusieurs langues chez Alvaro de Zúñiga. Il en est présentement à solliciter la langue française." (Antonio Tabucchi) - ver texto completo


Alvaro García de Zúñiga é um D. Quixote das línguas, também das do cinema e das do teatro. A primeira peça que li chamava-se Théâtre Impossible. Não tinha nem personagens, nem acção. Quando estranhei alguns erros de francês, não só não se importava nada como a cada pergunta confusa da minha parte ele acrescentava imediatamente outra. “Se tanta gente no mundo fala línguas que não domina não há razão nenhuma para que isso não seja possível no teatro.” A Alvarização seguia o seu caminho. - (Leopold von Verschuer) ver texto completo


"Alvaro ne fait ni du théâtre, ni de la littérature, ni du cinéma, ni de la musique, ni de l’art plastique : il fait tout simplement de l’Alvaro. Ceci est valable aussi pour son approche à la principale matière première avec laquelle il travaille : la langue. Sa préférée est sans doute la française parce qu’il s’y sent résolument étranger. Et il aime cette étrangeté à laquelle il tient à donner sa voix, à donner voix. Il aime aussi le “je” avec lequel il joue constamment comme on peut le voir par exemple à travers la dédicace qu’il se fait à lui-même de la pièce “Manuel” : “à moi même, car l'unique fois qu'on a parlé de mon talent on a enlevé le ta, on a seulement dit lent.” (Teresa Albuquerque) - ver texto completo


Un superlatif est assuré à cette mise en scène : C’est l’« Othello » le plus étrange que l’on aura jamais vu à Zurich. Et il faut bien qu’il en soit ainsi lorsqu’un homme de théâtre et de cinéma venant d’Uruguay (langue du pays : espagnol), vivant à Lisbonne (langue du pays : portugais), ayant étudié le violon à Cologne et la philosophie à Paris et écrivant des pièces en français réalise un classique anglais pour une salle suisse. Alvaro García de Zúñiga n’a pas simplement monté l’intemporel avec des moyens actuels. Mais il a écrit une pièce nouvelle autour du vieux Shakespeare : « RadiOtello » - une passe en pic pour la troupe internationale et amateur d’expériences de la scène Zurichoise. (Alexandra Kedves)




Alvaro García de Zúñiga

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