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L'hospitalité de la langue


Paris - Deliziosamente perfidi i Parigini (se lo dicono da soli questa sera in una delle tante manifestazioni che si tengono oggi per le strade della città per "Paris en toutes lettres"), da perderci la testa con alcuni... Però la lingua che parlano è ospitale. Non andrò a sentire quanto sono deliziosamente perfidi, ma andrò a sentire il dibattito sull'ospitalità della lingua. C'è anche un italiano.


Ho già ascoltato un autore rumeno - metterò il nome appena mi verrà correttamente! - che scrive in francese e mi ha impressionata non poco la scelta di cambiare lingua, di decidere di scrivere in una lingua nuova, di tradurre i propri pensieri da sé. Forse aiuta a prendere le distanze da quella materia così aggrovigliata che è la nostra Sostanza.


Ci vado, e se avrò tempo appunterò qualcosa.


Débat avec Guilio Minghini, Pia Petersen et Alvaro Garcia de Zuniga L’hospitalité, on peut la trouver dans un pays, mais aussi dans une langue, nouvelle, étrangère, que l’on fait sienne, qu’on se donne pour nouveau lieu, nouvel espace à partir duquel écrire.


Ils sont étrangers mais ont décidé d’écrire en français, de changer de langue. Qu’est-ce qui motive un tel choix ? Comment trouver l’hospitalité dans une autre langue ?


Guilio Minghini, né en Italie en 1972, vit aujourd’hui à Paris. Traducteur de Crevel, Mac Orlan et Simenon en italien, il a décidé de rompre fortement avec son pays d’origine et d’écrire Fake, son premier roman directement en français. Il retrace le parcours d’un italien vivant à Paris perdu dans l’infini mortifère des sites de rencontres sur internet comme un livre sur les doubles et sur l’exil : celui «d’un pays, d’une langue, de soi-même ».


Pia Petersen, d’origine norvégienne, dit ne s’être jamais accordée avec l’esprit du Nord. Arrivée à Paris, elle a appris le français en lisant Le Rouge et le Noir et en suivant des cours de philosophie à la Sorbonne. Pour écrire ses romans, elle choisira cette langue avec laquelle « on peut toujours plier un mot dans un sens ou un autre », explique-t-elle dans un entretien.


Alvaro García de Zuñiga, dramaturge, poète et musicien, écrit ses textes en français pour introduire un décalage avec sa langue maternelle, l’espagnol, et ne pas utiliser sa langue environnante, le portugais (il vit à Lisbonne). Il souhaite farouchement utiliser une langue étrangère au sens d’étrange.

Une langue décrassée de ses routines et de ses chemins habituels. Il écrit donc dans un français qui devient langue de laboratoire, accumule les néologismes, use de tournures d’autres langues pour mieux faire résonner le sens.


Derniers titres parus : Guilio Minghini, Fake, Allia, 2009 ;


Pia Petersen, Iouri, Actes Sud, 2009


CITE EUROPENNES DES RECOLLETS à 19H30 - 7 Juin 2009

(Salle de la chapelle)

148 rue du Faubourg Saint Martin

75010 Paris

01 53 26 09 05

Accès handicapés

(120 places)


www.centre-les-recollets.com

Pubblicato il 7/6/2009 alle 18.8 nella rubrica Diario.

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