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Je n'ai pas pu l'entendre courbé sur son violon, mais ce que j’ai déjà vu de lui, au théâtre et au cinéma, me rend son reflet dans le miroir enveloppé d’un aura de bizarrerie, que seul peut permettre un talent singulier. En voyant l’excellent documentaire qu’il vient de réaliser sur la Salle des Batailles du Palais Fronteira, j’ai compris que la consistance de ses savoirs et de sa sensibilité, sans trahir le phrasé ludique qu’il cultive si bien, est un trait dominant de son portrait. Tendre, beau, rare. - (Maria João Seixas) voir [http://wiki.blablalab.net/pt/index.php?title=Conversa_com_vista_para..._parte2 en français]|texte complet]
 
  
  
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"Alvaro ne fait ni du théâtre, ni de la littérature, ni du cinéma, ni de la musique, ni de l’art plastique : il fait tout simplement de l’Alvaro. Ceci est valable aussi pour son approche à la principale matière première avec laquelle il travaille : la langue. Sa préférée est sans doute la française parce qu’il s’y sent résolument étranger. Et il aime cette étrangeté à laquelle il tient à donner sa voix, à donner voix. Il aime aussi le “je” avec lequel il joue constamment comme on peut le voir par exemple à travers la dédicace qu’il se fait à lui-même de la pièce “Manuel” : “à moi même, car l'unique fois qu'on a parlé de mon talent on a enlevé le ta, on a seulement dit lent.” ([[Teresa Albuquerque]]) - ver [[AGZ et le Sushi|texte complet]]
 
"Alvaro ne fait ni du théâtre, ni de la littérature, ni du cinéma, ni de la musique, ni de l’art plastique : il fait tout simplement de l’Alvaro. Ceci est valable aussi pour son approche à la principale matière première avec laquelle il travaille : la langue. Sa préférée est sans doute la française parce qu’il s’y sent résolument étranger. Et il aime cette étrangeté à laquelle il tient à donner sa voix, à donner voix. Il aime aussi le “je” avec lequel il joue constamment comme on peut le voir par exemple à travers la dédicace qu’il se fait à lui-même de la pièce “Manuel” : “à moi même, car l'unique fois qu'on a parlé de mon talent on a enlevé le ta, on a seulement dit lent.” ([[Teresa Albuquerque]]) - ver [[AGZ et le Sushi|texte complet]]
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Je n'ai pas pu l'entendre courbé sur son violon, mais ce que j’ai déjà vu de lui, au théâtre et au cinéma, me rend son reflet dans le miroir enveloppé d’un aura de bizarrerie, que seul peut permettre un talent singulier. En voyant l’excellent documentaire qu’il vient de réaliser sur la Salle des Batailles du Palais Fronteira, j’ai compris que la consistance de ses savoirs et de sa sensibilité, sans trahir le phrasé ludique qu’il cultive si bien, est un trait dominant de son portrait. Tendre, beau, rare. - (Maria João Seixas) voir [http://wiki.blablalab.net/pt/index.php?title=Conversa_com_vista_para..._parte2 en français]|texte complet]
  
  

Version du 18 mai 2008 à 19:04

Extraits de la revue de presse


sur Alvaro García de Zúñiga....

voir aussi :

Alvaro García de Zúñiga vu par lui-même et

et vu par...


"Alvaro de Zúñiga est musicien. Ou il l'a été à l'origine, avant de transférer la partition dans la parole. Il a étudié le violon avec Sergio Prieto et Norbert Brainin. À présent il a abandonné les cordes et son archet frotte sur les paroles. Et sur les langues, sur les possibilités des diverses langues. Car il y a plusieurs langues chez Alvaro de Zúñiga. Il en est présentement à solliciter la langue française." (Antonio Tabucchi) - voir texte complet


Alvaro García de Zúñiga est un Don Quichotte des langues, aussi de celles du cinéma et du theâtre. La première pièce que j’ai lu s’appelait Théâtre impossible. Il n’y avait ni personnage, ni action. Quand je m’étonnais de quelques fautes de français, non seulement il ne s’en souciait pas du tout, mais à chaque question confuse de mon côté il en rajoutait immédiatement une. «  Si tant de gens dans le monde parlent des langues qu’ils ne maîtrisent pas il n’y a pas de raison pour que cela ne soit pas aussi possible au théâtre. » L’Alvarisation prenait son cours. (Leopold von Verschuer) voir texte complet


"Alvaro ne fait ni du théâtre, ni de la littérature, ni du cinéma, ni de la musique, ni de l’art plastique : il fait tout simplement de l’Alvaro. Ceci est valable aussi pour son approche à la principale matière première avec laquelle il travaille : la langue. Sa préférée est sans doute la française parce qu’il s’y sent résolument étranger. Et il aime cette étrangeté à laquelle il tient à donner sa voix, à donner voix. Il aime aussi le “je” avec lequel il joue constamment comme on peut le voir par exemple à travers la dédicace qu’il se fait à lui-même de la pièce “Manuel” : “à moi même, car l'unique fois qu'on a parlé de mon talent on a enlevé le ta, on a seulement dit lent.” (Teresa Albuquerque) - ver texte complet


Je n'ai pas pu l'entendre courbé sur son violon, mais ce que j’ai déjà vu de lui, au théâtre et au cinéma, me rend son reflet dans le miroir enveloppé d’un aura de bizarrerie, que seul peut permettre un talent singulier. En voyant l’excellent documentaire qu’il vient de réaliser sur la Salle des Batailles du Palais Fronteira, j’ai compris que la consistance de ses savoirs et de sa sensibilité, sans trahir le phrasé ludique qu’il cultive si bien, est un trait dominant de son portrait. Tendre, beau, rare. - (Maria João Seixas) voir en français|texte complet]


sur radiOthello

Un superlatif est assuré à cette mise en scène : C’est l’« Othello » le plus étrange que l’on aura jamais vu à Zurich. Et il faut bien qu’il en soit ainsi lorsqu’un homme de théâtre et de cinéma venant d’Uruguay (langue du pays : espagnol), vivant à Lisbonne (langue du pays : portugais), ayant étudié le violon à Cologne et la philosophie à Paris et écrivant des pièces en français réalise un classique anglais pour une salle suisse. Alvaro García de Zúñiga n’a pas simplement monté l’intemporel avec des moyens actuels. Mais il a écrit une pièce nouvelle autour du vieux Shakespeare : « RadiOtello » - une passe en pic pour la troupe internationale et amateur d’expériences de la scène Zurichoise. (Alexandra Kedves) Tages Anzeiger 22.02.08


sur Conférence de Presse

A peça de Alvaro García de Zúñiga é sobre essa música de elevador da política, sobre os fins letais que o pechisbeque do discurso tantas vezes encobre. A agudeza do autor localiza muitas destas séries de palavras em situações inofensivas e até aparentemente joviais, como é o caso de actores a falar sobre o ambiente divertido em que decorreu a rodagem do filme que promovem, sobre como fulano, apesar da fama que o precede, se revelou, no set, aberto a tudo, carinhoso até. Este tipo de discurso ganha em ser amplificado ad nauseam, em ser morto por exaustão, mas Zúñiga tem outros alvos a abater, e a peça ganha maior amplitude no grotesco pseudo-enredo geopolítico que se lhe segue. O objectivo é, todavia, o mesmo: formas de persuasão pública, enunciados sem fim, reveladores de, na apta expressão de Lautréamont, “uma enorme quantidade de importância nula”. Que isto seja feito com uma maravilhosa verve cómica deixa-nos na peculiar situação de querer ouvir mais do que tantas vezes queremos deixar de ouvir. (António M. Feijó) - voir complet Portogofone XII 2007


sur Théâtre Impossible

“Theaterzwang“ commence par de l’acrobatie verbale

Un homme pose des questions – question sur question. Tout en s’imaginant les questions concrètement. S’il en saute une, on le voit sautiller. (...) „OmU“ [“o.a.s.-t.”] – comme original avec sous-titres. O se joue sur la scène, U passe en lettres lumineuses en haut à droite sous le plafond. U commente et critique ce qui se joue en bas en O. Beaucoup du comique de ces cent minutes d’acrobatie verbale fabuleusement intelligente se développe à partir de la tension qui se crée entre le texte lumineux et l’acteur en chair et os. (Westfälische Rundschau, 22 avril 2002)


Torture amusante: mise en scène d’épuration

Dans les meilleurs moments de Dada de ce méta-monologue, toutefois explicité par des gestes, on croirait entendre Heidegger en costume de Schwitters faire en canaque la critique de Wittgenstein. (…) Par cette ironie la mise en scène essaye de se tirer comme Münchhausen par ses propres cheveux de la bourbe existentielle où elle se laisse réengloutir voluptueusement un instant plus tard. C’est un supplice délicieux, mais le supplice fait partie de toute véritable épuration. (Berliner Zeitung, 12 avril 2002)


sur Le Théâtre n'est que du Cinéma

Le Théâtre est ce que l’Homme voudra détruire

“C’est le retour d’Alvaro de Zúñiga, l’auteur de Théâtre Impossible qui, pendant plus d’une heure, inonde la salle avec un humour irrésistible. Les préjugés du théâtre, ses références, les prétentions artistiques et “sérieuses” du théâtre, tout est mis en cause, déconstruit, tourné à l’envers” (Público, 19 mars 1999)


Les folies et les dylemnes qui attaquent les acteurs

“Les acteurs sont mauvais et ce qui est sur scène n’a aucune importance. Le théâtre est “une tarte” et il suffit d’une bonne histoire d’amour pour captiver le public. Mais si l’auteur le veut, “Le théâtre n’est que du cinéma” (...) le résultat :(...) une heure de surréalisme verbal et mental. Le public est conquis et embarque dans cette comédie délirante qui se transforme en film.” (Jornal de Notícias, 19 mars 1999)


Une surprise appelée Théâtre

“Imaginez que quelqu’un décide de prendre le mot “Théâtre” et de lui joindre tout ce qui peut se joindre à ce concept; des associations les plus spontanées aux plus farfelues. Le résultat est une suite hallucinante de jeux de mots qui vont de l’amusant au terriblement intelligent. (...) Mis à part les jeux de mots “Le Théâtre n’est que du Cinéma” est aussi pure jouissance dans la réalisation scénique. Avec un rythme de jeu très accéléré qui recourt à plusieurs media pour diversifier le plus possible ce qui se passe sur scène: des enregistrement vidéo, des images enregistrées en direct et projetées sur grand écran, en passant par un mur auquel les acteurs collent, littéralement, restant suspendus dans des positions corégraphiques.” (Correio da Manhã. 18 mars 1999).


voir aussi la: 'Revue de Presse'



Alvaro García de Zúñiga

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