Extraits de la revue de presse


A propos de la pièce de “filmtheater” “Exercices de Frustration”


Klarheit

Die drei Teile in “Exercices de Frustration” wollen vom Publikum selbständig untereinander verbunden werden und das braucht seine Zeit. Je nach Anlage des eigenen Humors (von Vortreil bösartig) schleicht sich nach dem Zusammensetzen des Puzzles eine Ahnung von schlechtem Gewissen ein, weil man im Mittelteil naiverweise Tränen gelacht hat. Mehrsichtig und nachhallend. (P.S. Die Linke Zürcher Zeitung - 19 jan 2006)


A propos de la piéce radiophonique “Manuel”


Sprachverschleiß - Die Welt als Gebrauchsanweisung

“Ein wenig entblößt wird uch das Hörspiel als Genre. Zwar ist das Stück der intellektuelle Anspruch des produzierenden WDR-Studios Akustische Kunst anzumerken, doch kennzeichnet es eine gehörtet Leichtigkeit und Heiterkeit. Da wird improvisiert, da steh fast kein profissioneller Sprecher vor dem Mikrofon, und selbst Hein Brühl verläßt seinen Regiestuhl, um eine eigene Sprecherrolle zu übernehmen. Schon seit Jahren hätte ein Hörspiel so etwas tun sollen. (FAZ - Franfurter Allgemeine Zeitung, 25 avr. 2003


A propos de la Création en allemand de “OmU/THÉÂTRE IMPOSSIBLE“ écrit et mis en scène par AGZ (en tournée à Düsseldorf, Köln, Dortmund, Berlin, Bonn, Wuppertal, Bochum et Krems)


Si ça sent le sens ça pue

Démence, folie ou magie théâtrale fabuleuse ? Quelque part entre tout cela se situe le secret du solo monumental de Léopold von Verschuer sous le titre “OmU/Théâtre impossible“. (...) Le machiniste de Verschuer est un curieux homme de douleur, pourchassé, trempé et sans arrêt dans le chemin. De manière inexplicable c’était une bonne soirée de théâtre. (WAZ, 3 juin 2003)


Énigme avec sous-titres

Mais que devient la machine si l’interprète se met à son compte ? Elle s‘éveille à la vie. Elle raconte des blagues et commente par des remarques caustiques l’action sur le plateau. Elle devient presque sympathique. Mais malgré tout elle meurt court-circuitée et se trouve éclipsée par la scène. Ceci et la poubelle parlante font de „OmU/Théâtre impossible“ un évènement théâtral tout à fait incompréhensible et absolument indispensable avec un acteur principal éminent. (Ruhrnachrichten, 1er juin 2002)


Un festival d’expérimentations

Le jury a aussi estimé que la première d’ouverture de “Theatre Impossible & Plano 9, Lisboa” leur valait un prix. “OmU atteint le niveau théâtral le plus haut. Diverti de façon intelligente, le spectateur se retrouve face à un marathon scénique avec des périodes de désert prévues“ justifia le jury. (WAZ, 26 avril 2002)


“Theaterzwang“ commence par de l’acrobatie verbale

Un homme pose des questions – question sur question. Tout en s’imaginant les questions concrètement. S’il en saute une, on le voit sautiller. (...) „OmU“ [“o.a.s.-t.”] – comme original avec sous-titres. O se joue sur la scène, U passe en lettres lumineuses en haut à droite sous le plafond. U commente et critique ce qui se joue en bas en O. Beaucoup du comique de ces cent minutes d’acrobatie verbale fabuleusement intelligente se développe à partir de la tension qui se crée entre le texte lumineux et l’acteur en chair et os. (Westfälische Rundschau, 22 avril 2002)


Torture amusante: mise en scène d’épuration

Dans les meilleurs moments de Dada de ce méta-monologue, toutefois explicité par des gestes, on croirait entendre Heidegger en costume de Schwitters faire en canaque la critique de Wittgenstein. (…) Par cette ironie la mise en scène essaye de se tirer comme Münchhausen par ses propres cheveux de la bourbe existentielle où elle se laisse réengloutir voluptueusement un instant plus tard. C’est un supplice délicieux, mais le supplice fait partie de toute véritable épuration. (Berliner Zeitung, 12 avril 2002)


Sous-titres réfractaires

Von Verschuer (...) s’élève durant la soirée jusqu’à une fureur orgasmique d‘éloquence. L’auteur, quant à lui, un Uruguayen vivant à Lisbonne, écrit ses textes en français – une mé-thode qui lui permet d’explorer à distance les champs d’associations de mots et de sons, d’en faire un jouet de sa force d’imagination. (...) Une expérience exceptionnellement stimulante. (Ticket/supplément du Kölner Stadt-Anzeiger, 21 mars 2002)


Frère de Beckett

Dans la création allemande(...) Verschuer est un clown de l’art de la parole. Quand par des niches biscornues il se joue du corps, des mots et de la logique c’est un frère insolite de Beckett qui vous salue. C’est que l’auteur et metteur en scène Alvaro García de Zúñiga est un fou chaplinesque vivant en France originaire de l‘Uruguay. Sa pièce „OmU/Théâtre impossible“ ne peut être racontée. Quand Verschuer se perd dans la salade de mots alors les sous-titres peuvent s‘éveiller à une vie autonome pleine d’ironie et demander s’il y a „un psychiatre dans la salle“. Pas une soirée pour les amateurs de logique, mais une de la matière où poussent les fleurs de l’absurde. (Neue Osnabrücker Zeitung, 14 février 2002)


Réponse à aucune question

C’est de la dégradation du sens dans le fatras de langue que parle cette pièce de l’auteur et metteur en scène Zúñiga, originaire de l’Uruguay. (...) Ce machiniste veut vraiment raconter quelque chose à son public et croit intensément à ses phrases (…) , comme si, avec sa conscience de la langue à la Arno Schmidt, il les avait plongés dans la confusion totale. (…) C’est un exploit vraiment impressionnant comment Verschuer interprète ces cascades de mots, les souligne d‘une gestuelle pleine d’imagination ou les recharge de significations tout à fait nouvelles. (Kölnische Rundschau, 2 février 2002)


Montagne d’ingrédients

Voilà que l’on peut s’imaginer ce que c’est que de marcher en équilibre sur le fil d’une lame. (...) La question si une telle pièce est bien jouable, Léopold von Verschuer nous en donne une réponse de toute souplesse et virtuosité. On ne peut qu’acquiescer, même si les sous-titres doivent parfois insinuer le contraire. (...) C’est bien ce qui est ardu dans la pièce de Zúñiga : Elle empile avec toutes sortes d’ingrédients une montage d’incertitudes dont le spectacle cependant tresse un tissu solide : (...) étincelant d’humour sur la tragédie humaine. (Kölner Stadt-Anzeiger, 1er février 2002


Beckett ou comment mastiquer un „B“

Une rosée de 250 kilos de glaçons qui ruisselle d’une vitrine grillagée au plafond du plateau. En dessous un machiniste solitaire est assis et mène une conversation à résonance portugaise. Sens et être, les grands thèmes de la philosophie et du théâtre dominent les monologues du machiniste – joué par Léopold von Verschuer riche en facettes. (...) La mise en scène d‘Alvaro García de Zúñiga (auteur du texte) convainc par l’interaction de la machine de sur-titrage animée et d’une interprétation réussie. (NRZ, 28 janvier 2002)


Jandlé dans la glace

C’est un „texte autour de rien“ que le portugais Alvaro García de Zúñiga agé de quarantequatre ans pose comme point d’interrogation absurde sur la scène. (...) „OmU/Théâtre impossible“ est une performance solo dans laquelle un machiniste de théâtre en bleu de travail (en toute virtuosité: Leopold von Verschuer) jongle avec syllabes et phrases en se „jandlant“* au delà de tout sens droit dans nos coeurs. (Süddeutsche Zeitung, 25 janvier 2002)


Mots dits en italique

Avez-vous déjà essayé de dire un mot en italique ? Vous-êtes-vous penché sur la question “pourquoi poser une question si on peut tout aussi bien continuer à la porter” ? Mais que des machines aient le droit de se distraire, le saviez-vous ? Réponse négative à toutes les questions ? Alors vous devriez sur-le-champ réserver des places pour la mise en scène de “OmU/Théâtre impossible” d’Alvaro García de Zúñiga. (…) C’est un refus grandiose de toute validité et signification présumée des mots que Leopold von Verschuer célèbre avec une intensité et un comique impressionnant. (Westdeutsche Zeitung, 25 janvier 2002)


Portrait par Maria João Seixas

“Je ne l’ai pas entendu courbé sur son violon, mais ce que j’ai vu de lui, au théâtre et au cinéma, m’a rendu son image réfléchie dans une aura de bizarrerie que seul un singulier talent peut supporter. En regardant l’excellent documentaire qu’il vient de réaliser sur la Salle des Batailles du Palais Fronteira, j’ai compris que la solidité de son savoir et de sa sensibilité, sans trahir le phrasé ludique qu’il cultive si bien, sont des traits dominants de son portrait.” (Pública, 6 Janvier 2002).


A propos de “Le Théâtre n’est que du Cinéma” écrit et mis en scène par AGZ au Théâtre National D. Maria II à Lisbonne, en scène mars/avril 1999


Le Théâtre est ce que l’Homme voudra détruire

“C’est le retour d’Alvaro de Zúñiga, l’auteur de Théâtre Impossible qui, pendant plus d’une heure, inonde la salle avec un humour irrésistible. Les préjugés du théâtre, ses références, les prétentions artistiques et “sérieuses” du théâtre, tout est mis en cause, déconstruit, tourné à l’envers” (Público, 19 mars 1999)


Les folies et les dylemnes qui attaquent les acteurs

“Les acteurs sont mauvais et ce qui est sur scène n’a aucune importance. Le théâtre est “une tarte” et il suffit d’une bonne histoire d’amour pour captiver le public. Mais si l’auteur le veut, “Le théâtre n’est que du cinéma” (...) le résultat :(...) une heure de surréalisme verbal et mental. Le public est conquis et embarque dans cette comédie délirante qui se transforme en film.” (Jornal de Notícias, 19 mars 1999)


Une surprise appelée Théâtre

“Imaginez que quelqu’un décide de prendre le mot “Théâtre” et de lui joindre tout ce qui peut se joindre à ce concept; des associations les plus spontanées aux plus farfelues. Le résultat est une suite hallucinante de jeux de mots qui vont de l’amusant au terriblement intelligent. (...) Mis à part les jeux de mots “Le Théâtre n’est que du Cinéma” est aussi pure jouissance dans la réalisation scénique. Avec un rythme de jeu très accéléré qui recourt à plusieurs media pour diversifier le plus possible ce qui se passe sur scène: des enregistrement vidéo, des images enregistrées en direct et projetées sur grand écran, en passant par un mur auquel les acteurs collent, littéralement, restant suspendus dans des positions corégraphiques.” (Correio da Manhã. 18 mars 1999).


blablalab