Extraits de la revue de presse de Théâtre Impossible


A propos de la Création en allemand de “OmU/THÉÂTRE IMPOSSIBLE“ écrit et mis en scène par Alvaro García de Zúñiga (en tournée à Düsseldorf, Köln, Dortmund, Berlin, Bonn, Wuppertal, Bochum et Krems) joué et traduit en allemand par Leopold von Verschuer.


Si ça sent le sens ça pue

Démence, folie ou magie théâtrale fabuleuse ? Quelque part entre tout cela se situe le secret du solo monumental de Léopold von Verschuer sous le titre “OmU/Théâtre impossible“. (...) Le machiniste de Verschuer est un curieux homme de douleur, pourchassé, trempé et sans arrêt dans le chemin. De manière inexplicable c’était une bonne soirée de théâtre. (WAZ, 3 juin 2003)


Énigme avec sous-titres

Mais que devient la machine si l’interprète se met à son compte ? Elle s‘éveille à la vie. Elle raconte des blagues et commente par des remarques caustiques l’action sur le plateau. Elle devient presque sympathique. Mais malgré tout elle meurt court-circuitée et se trouve éclipsée par la scène. Ceci et la poubelle parlante font de „OmU/Théâtre impossible“ un évènement théâtral tout à fait incompréhensible et absolument indispensable avec un acteur principal éminent. (Ruhrnachrichten, 1er juin 2002)


Un festival d’expérimentations

Le jury a aussi estimé que la première d’ouverture de “Theatre Impossible & Plano 9, Lisboa” leur valait un prix. “OmU atteint le niveau théâtral le plus haut. Diverti de façon intelligente, le spectateur se retrouve face à un marathon scénique avec des périodes de désert prévues“ justifia le jury. (WAZ, 26 avril 2002)


“Theaterzwang“ commence par de l’acrobatie verbale

Un homme pose des questions – question sur question. Tout en s’imaginant les questions concrètement. S’il en saute une, on le voit sautiller. (...) „OmU“ [“o.a.s.-t.”] – comme original avec sous-titres. O se joue sur la scène, U passe en lettres lumineuses en haut à droite sous le plafond. U commente et critique ce qui se joue en bas en O. Beaucoup du comique de ces cent minutes d’acrobatie verbale fabuleusement intelligente se développe à partir de la tension qui se crée entre le texte lumineux et l’acteur en chair et os. (Westfälische Rundschau, 22 avril 2002)


Torture amusante: mise en scène d’épuration

Dans les meilleurs moments de Dada de ce méta-monologue, toutefois explicité par des gestes, on croirait entendre Heidegger en costume de Schwitters faire en canaque la critique de Wittgenstein. (…) Par cette ironie la mise en scène essaye de se tirer comme Münchhausen par ses propres cheveux de la bourbe existentielle où elle se laisse réengloutir voluptueusement un instant plus tard. C’est un supplice délicieux, mais le supplice fait partie de toute véritable épuration. (Berliner Zeitung, 12 avril 2002)


Sous-titres réfractaires

Von Verschuer (...) s’élève durant la soirée jusqu’à une fureur orgasmique d‘éloquence. L’auteur, quant à lui, un Uruguayen vivant à Lisbonne, écrit ses textes en français – une mé-thode qui lui permet d’explorer à distance les champs d’associations de mots et de sons, d’en faire un jouet de sa force d’imagination. (...) Une expérience exceptionnellement stimulante. (Ticket/supplément du Kölner Stadt-Anzeiger, 21 mars 2002)


Frère de Beckett

Dans la création allemande(...) Verschuer est un clown de l’art de la parole. Quand par des niches biscornues il se joue du corps, des mots et de la logique c’est un frère insolite de Beckett qui vous salue. C’est que l’auteur et metteur en scène Alvaro García de Zúñiga est un fou chaplinesque vivant en France originaire de l‘Uruguay. Sa pièce „OmU/Théâtre impossible“ ne peut être racontée. Quand Verschuer se perd dans la salade de mots alors les sous-titres peuvent s‘éveiller à une vie autonome pleine d’ironie et demander s’il y a „un psychiatre dans la salle“. Pas une soirée pour les amateurs de logique, mais une de la matière où poussent les fleurs de l’absurde. (Neue Osnabrücker Zeitung, 14 février 2002)


Réponse à aucune question

C’est de la dégradation du sens dans le fatras de langue que parle cette pièce de l’auteur et metteur en scène Zúñiga, originaire de l’Uruguay. (...) Ce machiniste veut vraiment raconter quelque chose à son public et croit intensément à ses phrases (…) , comme si, avec sa conscience de la langue à la Arno Schmidt, il les avait plongés dans la confusion totale. (…) C’est un exploit vraiment impressionnant comment Verschuer interprète ces cascades de mots, les souligne d‘une gestuelle pleine d’imagination ou les recharge de significations tout à fait nouvelles. (Kölnische Rundschau, 2 février 2002)


Montagne d’ingrédients

Voilà que l’on peut s’imaginer ce que c’est que de marcher en équilibre sur le fil d’une lame. (...) La question si une telle pièce est bien jouable, Léopold von Verschuer nous en donne une réponse de toute souplesse et virtuosité. On ne peut qu’acquiescer, même si les sous-titres doivent parfois insinuer le contraire. (...) C’est bien ce qui est ardu dans la pièce de Zúñiga : Elle empile avec toutes sortes d’ingrédients une montage d’incertitudes dont le spectacle cependant tresse un tissu solide : (...) étincelant d’humour sur la tragédie humaine. (Kölner Stadt-Anzeiger, 1er février 2002


Beckett ou comment mastiquer un „B“

Une rosée de 250 kilos de glaçons qui ruisselle d’une vitrine grillagée au plafond du plateau. En dessous un machiniste solitaire est assis et mène une conversation à résonance portugaise. Sens et être, les grands thèmes de la philosophie et du théâtre dominent les monologues du machiniste – joué par Léopold von Verschuer riche en facettes. (...) La mise en scène d‘Alvaro García de Zúñiga (auteur du texte) convainc par l’interaction de la machine de sur-titrage animée et d’une interprétation réussie. (NRZ, 28 janvier 2002)


Jandlé dans la glace

C’est un „texte autour de rien“ que le portugais Alvaro García de Zúñiga agé de quarantequatre ans pose comme point d’interrogation absurde sur la scène. (...) „OmU/Théâtre impossible“ est une performance solo dans laquelle un machiniste de théâtre en bleu de travail (en toute virtuosité: Leopold von Verschuer) jongle avec syllabes et phrases en se „jandlant“* au delà de tout sens droit dans nos coeurs. (Süddeutsche Zeitung, 25 janvier 2002)


Mots dits en italique

Avez-vous déjà essayé de dire un mot en italique ? Vous-êtes-vous penché sur la question “pourquoi poser une question si on peut tout aussi bien continuer à la porter” ? Mais que des machines aient le droit de se distraire, le saviez-vous ? Réponse négative à toutes les questions ? Alors vous devriez sur-le-champ réserver des places pour la mise en scène de “OmU/Théâtre impossible” d’Alvaro García de Zúñiga. (…) C’est un refus grandiose de toute validité et signification présumée des mots que Leopold von Verschuer célèbre avec une intensité et un comique impressionnant. (Westdeutsche Zeitung, 25 janvier 2002)


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